Dimanche 3 novembre    : XXXI Dimanche du Temps Ordinaire

10h30 : messe. Intention : Famille Reisch, Merci à Notre Dame de Garaison

A la sortie de la messe, quête au profit du Souvenir Français.

16h00 : chapelet, adoration et vêpres

Lundi 4 novembre  :St Charles Borromée, évêque de Milan

11h00 : messe au sanctuaire. Intention : Raymonde Rousseau

Mardi 5 novembre

7h30 : messe. Intention : Jean Maussion et défunts de la famille

Mercredi 6 novembre

17h00 :messe au sanctuaire. Intention:Vivants et défunts Famille Demeineix

Jeudi 7 novembre

10h00 : messe. Intention:/

Vendredi 8 Novembre . 1^er Vendredi du mois

14h00 : messe. Intention : Vivants et défunts famille Sagazan

14h30-15h30 : adoration du Saint Sacrement  

Samedi 9 novembre :1^er samedi du mois ;dédicace de la basilique du Latran

9h00 : messe. Intention : intention particulière

Dimanche 10 novembre       : XXXII Dimanche du Temps Ordinaire .

10h30 : messe

DIMANCHE 27 octobre

 À l’ère de l’intelligence artificielle, nous ne pouvons pas oublier que la poésie et l’amour sont nécessaires pour sauver l’homme. Ce qu’aucun algorithme ne pourra jamais prendre en compte, c’est, par exemple, ce temps de l’enfance dont nous nous souvenons avec tendresse et qui continue à se produire aux quatre coins de la planète, même si les années passent Tout s’unifie dans le cœur qui peut être le siège de l’amour avec la totalité de ses composantes spirituelles, émotionnelles et même physiques. En définitive, si l’amour y règne, la personne réalise son identité de manière pleine et lumineuse, car tout être humain a été créé avant tout pour l’amour, il est fait dans ses fibres les plus profondes pour aimer et être aimé.

 C’est pourquoi, en voyant comment les nouvelles guerres se succèdent avec la complicité, la tolérance ou l’indifférence d’autres pays, ou de simples luttes de pouvoir autour d’intérêts partisans, nous sommes en droit de penser que la société mondiale est en train de perdre son cœur. Il suffit de regarder et d’écouter les femmes âgées – de différentes parties en conflit – qui sont prisonnières de ces affrontements dévastateurs. Il est déchirant de les voir pleurer leurs petits-enfants assassinés ou de les entendre souhaiter leur propre mort parce qu’elles ont perdu la maison dans laquelle elles ont toujours vécu. Elles, qui ont été souvent des modèles de force et d’endurance au cours de vies difficiles et sacrifiées, parviennent aujourd’hui à la dernière étape de leur existence et ne reçoivent pas la paix méritée, mais de l’angoisse, de la peur et de l’indignation. Rejeter la responsabilité sur les autres ne résout pas ce drame honteux. Voir des grands-mères pleurer sans que cela nous soit intolérable est le signe d’un monde sans cœur.

 Lorsqu’une personne réfléchit, cherche, médite sur son être et son identité ou bien analyse des questions supérieures ; lorsqu’elle réfléchit au sens de sa vie et même lorsqu’elle recherche Dieu, si elle éprouve la joie d’avoir entrevu quelque chose de la vérité, cela trouve son point culminant dans l’amour. En aimant, la personne sent qu’elle sait pourquoi et dans quel but elle vit. Tout converge ainsi vers un état de connexion et d’harmonie. C’est pourquoi, face à son mystère personnel, la question la plus décisive que chacun peut se poser est peut-être la suivante : ai-je un cœur ?

Pape François, encyclique Dilexisti nos  ( extraits § 22 et 23 )